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L. Lambrichs Louise

Malpensa

roman

EditeurLa rumeur libre

CollectionLa Bibliothèque

Date de parution01/2019

ISBN/code barre978-2-35577-174-3

Format (mm)141 x 192

ReliureDos carré collé, cahiers cousus

Nombre de pages280

Poids270 g

Prix 19,00 €
Feuilleter

« Parfois en regardant ces yeux qui te scrutent sans te voir ou se détournent, tu rencontres tes trous noirs, tes failles, tes manquements. Parfois, d’autres abîmes »

Sur le fil d’une énigme caractéristique à certains égards de notre époque,le dernier roman de Louise L. Lambrichs explore avec humour ce que peuvent être les échanges entre différentes personnes qui cherchent à se comprendre, dans divers cadres, publics ou plus secrets. 
Enchaînements de trente dialogues, chaque dialogue est introduit par une narration qui positionne le contexte et les personnages.

(extraits)

Rue des Oreilles flottantes, quelle étrange idée de s’installer à une adresse pareille! L’image ne te déplaît pas, tu imagines un tableau de Magritte où flottent des berceaux en forme d’oreilles, tu aimerais bien t’y loger, au lieu de sombrer. Sera-t-il bon capitaine, celui-là ? Quel temps! Si ça continue, ton parapluie va se retourner et voguent ses baleines. Allez, encore quelques flaques et tu y es. L’ascenseur ou l’escalier? C’est toujours une question.

...

– Pouvez-vous me rappeler votre nom ?
– Il est écrit…
– Pardon… Arturo Malpensa. Vous êtes italien ?
– Pas du tout.
– Votre père ?
– Il s’appelait Victor Quentin. Du vécu, comme il disait.
– Pourquoi?
– Affaire d’initiales. Capitales, les initiales, Docteur. Capitales. On entend ou on n’entend pas.
– Et votre mère ?
– Charlotte Bilboquet.
– Difficile à porter.
– Sans doute, mais suggestif… Une suggestion de l’administration, d’ailleurs.
– C’est un nom d’emprunt ?
– Non, une francisation de Bilbowszki. C’est plus prudent, paraît-il. Vous n’êtes jamais allé à Milan, Docteur ?
– Je n’ai guère le temps de beaucoup voyager, malheureusement…
– C’est le nom de l’aéroport.
– Vous portez un nom d’aéroport ?
– C’est moi qui l’ai choisi. Il ne vous plaît pas ?
– Il vous va bien.
– Je trouve aussi. D’abord parce que je pense mal, et puis parce que quand je pense, je m’envole et j’atterris.

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