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Les Visages et les Voix • Couverture

Laupin Patrick

Les Visages et les Voix

Le chemin de la Grand-Combe

EditeurLa rumeur libre

CollectionLa Bibliothèque

Date de parution10/2008

ISBN/code barre978-2-35577-004-3

Format (mm)141 x 192

ReliureDos carré collé, cahiers cousus

Nombre de pages256

Poids324 g

Illustration46 photographies noir et blanc d'Yves Neyrolles

Prix 20,00 €
Feuilleter

"...une mémoire engloutie, une culture brisée, la fierté, dont l’évocation requiert modestie et rigueur... ni dans la politique, ni dans la colère ou dans le ressentiment, mais dans la mémoire partagée... (un livre) qui désigne ces blessures intimes -et ces peurs- que le journalisme est impuissant à dire..."

Une nouvelle édition de l'ouvrage publié en 1991 chez Cadex et réédité en 2001 chez Comp'Act. Le succès attribué à un grand livre, par des lecteurs toujours plus nombreux à refuser l'oubli et à accueillir les voix des mineurs de fond, convoyées par Patrick Laupin.

La nouvelle édition contient 46 photographies d'Yves Neyrolles et une Postface de Jean-Marc Vidal.

Téléchargez ici la fiche-livre

Ecrire, est-ce naître jamais à soi ni à la langue que par les visages et les voix de certains êtres mélangés de matière, qui, parce qu'ils vivent leur existence au plus près d'une "veine nocturne", engendrant leur suite, engendrent du vivant et forment la tendresse ?
 Ecrire, est-ce emporter " un petit marteau nécessaire pour demêler le charbon de la pierre", et ouvrir une voie à la lente invasion d'une pensée de l'air, à la grâce sauvage d'une émanation de lumière ?
 La prose de Patrick Laupin est ici comme une galerie où se répète, à l'infini et à jamais, l'écho des heurts et des éclats qui jadis résonnaient dans la salle profonde - ainsi, aujourd'hui encore, s'extrait, intuition parfaite, inexplicable liberté, le charbon de la mémoire. Ecrire, oui, c'est cela : amonceler la langue sur des berlines, et faire, des hommes aux hommes, passer la réponse muette à une "impossible question".

( 4ème de couverture, Mathieu Bénézet )

Lorsqu’une voix basse capte votre attention, le tintamarre ordinaire ne pèse subitement plus rien. Les silences eux-mêmes sont écoutés comme ils doivent l’être. On songeait à tout cela, en écoutant, le jeudi 10 octobre sur France Culture, l’émission de Francesca Piolot, « La Vie comme elle va ». L’invité du jour, le poète Patrick Laupin ,y parlait de la mémoire des mineurs de fond des Cévennes auxquels ces textes et poésies tâchent, année après année, de rendre justice. Ce que transportaient les paroles de cet homme, ce que suggérait chacune de ses phrases – jusque dans leurs hésitations, suspensions, balbutiements-, c’était l’idée d’une mémoire engloutie, d’une culture brisée, d’un certain rapport au monde -les puits, la mine, la peine des hommes, la fierté- dont l’évocation requiert modestie et rigueur. Dans le cas de Patrick Laupin, sans doute a-t-il fallu la patiente alchimie de la poésie, plusieurs années d’exploration minutieuse et de textes ciselés pour être capable d’évoquer avec une telle puissance cet ensevelissement d’une classe ouvrière dans l’oubli contemporain –ou le mépris ambiant. On n’était cette fois ni dans la politique, ni dans la colère ou dans le ressentiment, mais dans la mémoire partagée. Il désignait en somme ces blessures intimes -et ces peurs- que le journalisme est impuissant à dire. Cette voix parlant « dans le poste », cet auteur rare confiant simplement ses phrases au micro nous devenaient soudain très proches.

( 4ème de couverture, Jean-Claude Guillebaud, extraits de Puissance du chuchotement, Le Nouvel Observateur du 26 octobre 2002)

Press book

Portraits d’auteur sous la terre de ses ancêtres

Briitte Giraud

Libération, 1991

(à propos des Visages et les Voix) : "Grandi au cœur du bassin houiller cévenol aujourd’hui désaffecté, le lyonnais Patrick Laupin y est retourné pour capter à la source la mémoire des hommes du fond. Un récit fait de fatigue et de patience."

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Patrick Laupin, puissance du chuchotement

Jean-Claude Guillebaud

Le Nouvel Observateur du 26 octobre 2002, p.74

Article paru suite à la diffusion de l'émission de radio "La vie comme elle va" animée par Francesca Piolot, diffusée sur France Culture le Jeudi 10 Octobre 2002. Elle y reçoit Patrick Laupin pour parler de son livre "Les visages et les voix : le chemin de la Grand-Combe" et "Poésie. Récit".

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Lire Patrick Laupin dans Les visages et les voix

Jean-Marc Vidal

La Feuille. Le journal du Printemps du Livre de Grenoble, n°1, février 2003

(à propos des Visages et les Voix) : " Cette culture de la douleur, du risque, de la dignité et de la solidarité, Patrick Laupin la porte.. . l'écriture devient la voix des muets, elle s'ouvre dans la difficulté de transmettre, elle s'enrichit de ce qu'elle ne peut atteindre, elle met en lumière les visages et la terre comme autant de questions."

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Une geste amoureuse, fraternelle

Christian Bobin

Lettre à l'auteur

(à propos des Visages et les Voix) : ..Tu as fait un grand livre, une geste amoureuse, fraternelle. Tu sais quoi, l’équivalent des mineurs, après t’avoir lu, oui l’équivalent du travail des mineurs, je le vois dans le travail des moines : mêmes pas hésitants, rudes dans les mêmes galeries étroites...

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Un homme parle et le sens alors s’élève, l’avenir est de retour

Lucien Wasselin

Les Visages et les Voix, La Tribune de la Région Minière, 3317, p.4, 2009

(à propos de Les Visages et les Voix) Un homme parle et le sens alors s’élève, pour tous ceux qu’on a privé de mémoire et de parole, un sens s’élève donné en partage pour que se réunisse enfin le plus grand nombre qui n’a rien à attendre en dehors de la lutte. Reste au lecteur à se confronter à cette absence qui devient présence: l’avenir est de retour.

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