samedi 07 décembre 2024
Mon compte
Vous n'êtes pas identifié
.
Paiement en ligne sécurisé par e-transaction du Crédit Agricole
Panier littéraire
Le panier est vide

À compter du 29 août 2018 les connexions sont cryptées pour la sécurité de vos paiements.

Sans rien savoir des vagues (Manuel Forcano)

Forcano Manuel

Sans rien savoir des vagues

Anthologie poétique 1992-2014 - Textes choisis et traduits du catalan par Dani Frayssinet

EditeurLa rumeur libre

CollectionLa Bibliothèque

Date de parution10/2016

ISBN/code barre978-2-35577-084-5

Format (mm)141 x 192

Reliurecahiers cousus, couverture avec rabats

Nombre de pages112

Poids145 g

IllustrationTextes choisis et traduits du catalan par Dani Frayssinet

Prix 17,00 €
Feuilleter

La poésie de Manuel Forcano est délicate, profonde et sensuelle. Elle s’est nourrie au lait des humanismes et à l’eau de Méditerranée : des lyriques grecs et latins de l’Antiquité, des classiques
arabes et hébreux qu’il a traduits. Manuel Forcano dit lui-même dans l’un de ces textes : « Se souvenir / c’est être la vigie d’un navire coulé / et crier sous la mer / Terre en vue ! »
Lire ce recueil revient à s’embarquer à son bord, aveuglé, impatient, sans rien savoir des vagues.

La poésie de Manuel Forcano est délicate, profonde et sensuelle. Elle s’est nourrie au lait des humanismes et à l’eau de Méditerranée : des lyriques grecs et latins de l’Antiquité, des classiques
arabes et hébreux qu’il a traduits. Pourtant, elle reste limpide, simple, toujours liée à l’expérience vécue, à la quotidienneté. Le voyage, très souvent, ou le souvenir du voyage, sont les prétextes
du poème. Pour un rien, soudain, les souvenirs affleurent et avec eux remonte la chaleur des touchers, la géographie des corps et puis bien sûr la nostalgie. Nostalgie de ce qui fut et qui n’est plus.
Nostalgie même de ce qui n’est jamais advenu. Superficielle nostalgie, car, sous la peau du souvenir, le désir est une plaie encore ouverte et la vie ne demande qu’à exulter. Les poèmes choisis pour ce recueil sont autant de pages arrachées au carnet de bord d’un marin revenu à sa table, au terme de bien des périples. Carnets tendrement désabusés où le désir et le plaisir ont pris le nom des vents et des courants qui portèrent le navire d’une escale à une autre, d’un amour à un autre, tout autour de la Méditerranée. Manuel Forcano dit lui-même dans l’un de ces textes : « Se souvenir / c’est être la vigie d’un navire coulé / et crier sous la mer / Terre en vue ! »
Lire ce recueil revient à s’embarquer à son bord, aveuglé, impatient, sans rien savoir des vagues.