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Sans rien savoir des vagues
Anthologie poétique 1992-2014 - Textes choisis et traduits du catalan par Dani Frayssinet
EditeurLa rumeur libre
CollectionLa Bibliothèque
Date de parution10/2016
ISBN/code barre978-2-35577-084-5
Format (mm)141 x 192
Reliurecahiers cousus, couverture avec rabats
Nombre de pages112
Poids145 g
IllustrationTextes choisis et traduits du catalan par Dani Frayssinet
La poésie de Manuel Forcano est délicate, profonde et sensuelle. Elle s’est nourrie au lait des humanismes et à l’eau de Méditerranée : des lyriques grecs et latins de l’Antiquité, des classiques
arabes et hébreux qu’il a traduits. Manuel Forcano dit lui-même dans l’un de ces textes : « Se souvenir / c’est être la vigie d’un navire coulé / et crier sous la mer / Terre en vue ! »
Lire ce recueil revient à s’embarquer à son bord, aveuglé, impatient, sans rien savoir des vagues.
La poésie de Manuel Forcano est délicate, profonde et sensuelle. Elle s’est nourrie au lait des humanismes et à l’eau de Méditerranée : des lyriques grecs et latins de l’Antiquité, des classiques
arabes et hébreux qu’il a traduits. Pourtant, elle reste limpide, simple, toujours liée à l’expérience vécue, à la quotidienneté. Le voyage, très souvent, ou le souvenir du voyage, sont les prétextes
du poème. Pour un rien, soudain, les souvenirs affleurent et avec eux remonte la chaleur des touchers, la géographie des corps et puis bien sûr la nostalgie. Nostalgie de ce qui fut et qui n’est plus.
Nostalgie même de ce qui n’est jamais advenu. Superficielle nostalgie, car, sous la peau du souvenir, le désir est une plaie encore ouverte et la vie ne demande qu’à exulter. Les poèmes choisis pour ce recueil sont autant de pages arrachées au carnet de bord d’un marin revenu à sa table, au terme de bien des périples. Carnets tendrement désabusés où le désir et le plaisir ont pris le nom des vents et des courants qui portèrent le navire d’une escale à une autre, d’un amour à un autre, tout autour de la Méditerranée. Manuel Forcano dit lui-même dans l’un de ces textes : « Se souvenir / c’est être la vigie d’un navire coulé / et crier sous la mer / Terre en vue ! »
Lire ce recueil revient à s’embarquer à son bord, aveuglé, impatient, sans rien savoir des vagues.